Paroles – Adamo – Loin de moi
Salvatore Adamo
LOIN DE MOI
J'ai couru la vie, les femmes et les étoiles
J'ai voulu savoir mille riens, mille choses
Je suis parti d'illusions en dédales
Accrochant mes jours à l'impossible cause
Loin de moi, loin de moi
Je me sens si loin, si loin de moi
J'ai voulu goûter au mal de ceux qui souffrent
J'ai marché les yeux fermés au bord des gouffres
Je suis tombé au premier vent qui m'a poussé
Et je suis vivant, je me demande qui m'a sauvé
Mais je n'ai toujours pas trouvé ma vérité
Loin de moi, loin de moi
Je me sens si loin, si loin de moi
Loin de moi, loin de moi
Loin de moi, si loin
Que je suis étranger partout
L'exil est dans ma tête
A fuir le quotidien,
J'en ai même oublié le goût
Mes amis se sont tus,
Il n'y a plus de fête
Et je m'enlise dans mon indicible quête
Loin de moi, loin de moi
Qu'ai–je fait toutes ces nuits
Où mes parents veillaient?
Pour guetter mes premiers retours d'aventure
J'ai oublié, et ma jeunesse et ses secrets
Mais je garde à l'âme une étrange blessure
Et me voici à l'âge que mon père n'aura jamais
Dans quelques années, il sera mon enfant, qui sait?
Mais je sens encore sa main sur mon épaule parfois,
Je me souviens du bonheur de rentrer chez moi
La, la, la...
LOIN DE MOI
J'ai couru la vie, les femmes et les étoiles
J'ai voulu savoir mille riens, mille choses
Je suis parti d'illusions en dédales
Accrochant mes jours à l'impossible cause
Loin de moi, loin de moi
Je me sens si loin, si loin de moi
J'ai voulu goûter au mal de ceux qui souffrent
J'ai marché les yeux fermés au bord des gouffres
Je suis tombé au premier vent qui m'a poussé
Et je suis vivant, je me demande qui m'a sauvé
Mais je n'ai toujours pas trouvé ma vérité
Loin de moi, loin de moi
Je me sens si loin, si loin de moi
Loin de moi, loin de moi
Loin de moi, si loin
Que je suis étranger partout
L'exil est dans ma tête
A fuir le quotidien,
J'en ai même oublié le goût
Mes amis se sont tus,
Il n'y a plus de fête
Et je m'enlise dans mon indicible quête
Loin de moi, loin de moi
Qu'ai–je fait toutes ces nuits
Où mes parents veillaient?
Pour guetter mes premiers retours d'aventure
J'ai oublié, et ma jeunesse et ses secrets
Mais je garde à l'âme une étrange blessure
Et me voici à l'âge que mon père n'aura jamais
Dans quelques années, il sera mon enfant, qui sait?
Mais je sens encore sa main sur mon épaule parfois,
Je me souviens du bonheur de rentrer chez moi
La, la, la...