Paroles – Chedid – Bleu blanc rouge

Le dans «Paroles» par Anonymous
Louis Chedid
BLEU BLANC ROUGE

On les croyait en chambre–forte,
Condamnés éternellement;
Quelqu'un leur a ouvert la porte,
Les revoilà tambour battant!
Ils sont des millions aujourd'hui,
A crier bien haut et bien fort,
Ce que des milliers, autrefois,
Chuchotaient tout bas.

Bleu–blanc–rouge, rien ne bouge,
Noir sur blanc, tout fout le camp...

Je donnerais n'importe quoi
Pour que dans les dix ans qui viennent,
Cette chanson nous fasse tous sourire,
Qu'il soit encore temps de guérir.
Car les revoilà parmi nous,
Radio, télé, journaux, partout!

Bleu–blanc–rouge, rien ne bouge,
Noir sur blanc, tout fout le camp...