Paroles – portes_d
Paris combo
LES PORTES DE L'ENNUI
Paroles: Belle du Berry, musique: David Lewis
Eh oui, mesdames et Messieurs, bienvenue dans le train de l'ennui,
Le train qui ne déraille jamais sur ses voies de fait.
Tout commence petit, déjà tout petit.
Petit à petit, l'ennui grandit,
Mais attention, il ne faut pas confondre un embryon de sympathie
Avec un manque d'appétit.
Petit, petit, cet appétit de pie voleuse,
Et voilà, l'envie de vivre,
De vivre à sa guise.
Mais l'on se déguise, alors bientôt une humeur se glisse,
On envie son voisin, on devient complice.
Et déjà, l'air est vicié.
Toute méchanceté vient à point nommé.
Même moi, je tuerai pour une chaise
Sur laquelle me hisser en divinité, que de vanité, de viles idées.
On n'hésite pas!
On égorge et on étripe.
On devient vraiment cynique.
C'est l'Hallali, oh la, l'as de pique
Que l'on astique, le noir aspic, le noir aspic, le noir aspic...
Et lorsque la coupe est pleine, l'on se rend compte, enfin,
Qu'on n'est pas là pour se faire emmerder par l'état,
Par des tas, des tas, des tas de choses sans importance.
Alors on danse,
Oui, on danse
Tous en cadence.
On danse,
Allez, danse!